Le travail de création autobiographique peut-il nourrir des dynamiques de changement dans le champ social et professionnel du plurilinguisme/pluriculturalisme français ? L'article répond positivement à cette question, à condition d'œuvrer à l'articulation entre dispositifs (de recherche, de création, de professionnalisation), dans le cadre d'une discipline (ici, la didactique des langues, des cultures et du plurilinguisme) qui contribue à faire société à partir de notions centrales telles que la diversité, l'altérité et la mixité. Engagés dans une biographisation à la fois sociale et esthétique de l'expérience, les acteurs de l'éducation plurilingue et interculturelle sont alors plus armés pour se professionnaliser tout en analysant les contradictions qui caractérisent les épreuves de l'altérité vécues dans les institutions (éducatives, formatives, scientifiques) qu'ils contribuent ainsi à faire évoluer.
International audience ; Alors que le « plurilinguisme » est posé comme valeur et comme projet par les politiques éducatives (notamment européennes), cet article pose les jalons d'une didactique de la pluralité, apte non seulement à « gérer » la diversité mais surtout à en faire une ressource d'apprentissage, un objectif éducatif et le socle de toute formation réflexive d'enseignant. Partant du postulat que diversité culturelle et variation socio-linguistique constituent tant nos identités individuelles que nos sociétés contemporaines, leur prise en compte par l'enseignant à l'école contribue non seulement à la réussite des porteurs de langues/cultures d'immigration, mais également à enrichir l'ensemble du système social qui bénéficie ainsi des cultures que les acteurs sociaux apportent avec eux. Il convient donc de former des praticiens réflexifs capables de prendre en compte leur propre plurilinguisme/pluriculturalisme et celui de leurs élèves, de façon à en faire une ressource et un vecteur de réussite tant pour eux (dans leur métier d'enseignant), que pour ces derniers (dans leur métier d'élèves).
International audience ; Alors que le « plurilinguisme » est posé comme valeur et comme projet par les politiques éducatives (notamment européennes), cet article pose les jalons d'une didactique de la pluralité, apte non seulement à « gérer » la diversité mais surtout à en faire une ressource d'apprentissage, un objectif éducatif et le socle de toute formation réflexive d'enseignant. Partant du postulat que diversité culturelle et variation socio-linguistique constituent tant nos identités individuelles que nos sociétés contemporaines, leur prise en compte par l'enseignant à l'école contribue non seulement à la réussite des porteurs de langues/cultures d'immigration, mais également à enrichir l'ensemble du système social qui bénéficie ainsi des cultures que les acteurs sociaux apportent avec eux. Il convient donc de former des praticiens réflexifs capables de prendre en compte leur propre plurilinguisme/pluriculturalisme et celui de leurs élèves, de façon à en faire une ressource et un vecteur de réussite tant pour eux (dans leur métier d'enseignant), que pour ces derniers (dans leur métier d'élèves).
International audience ; L'article traite du rôle de l'écriture dans l'élaboration d'un paradigme réflexif permettant aux sujets (en formation ou en recherche), de penser leurs pluralités identitaires en maillant celles-ci avec des savoirs (langagiers, anthropologiques, etc.), suffisamment puissants pour la théoriser sans la réduire.Il contribue donc à l'élaboration d'un paradigme réflexif en éducation et en formation, dans la perspective sociodidactique des langues et des cultures.La première partie est consacrée à Montaigne qui ouvre avec Les Essais des voies permettant de situer la réflexivité dans une histoire. En effet, Montaigne indique qu'un texte réflexif peut être reçu comme un texte d'idées venant enrichir nos connaissances sur l'homme et la société. Il montre ensuite que la prise en compte du divers et des altérités est centrale dans cette élaboration et dans cette démarche textuelle. Il rappelle enfin que l'invention de formes et de genres textuels est nécessaire pour traduire et représenter cette diversité car la « volubilité souple et inquiète » de son esprit se fait l'écho de l'irréductible diversité de la réalité.On mesure ainsi combien la dimension éthique et politique est une condition nécessaire à l'activité réflexive. En effet, l'émancipation vis-à-vis du dogme religieux, la recherche de savoirs nouveaux et l'exploration de la subjectivité sont des thématiques fondatrices de l'œuvre de Montaigne. Son exploration d'un monde « intérieur » qui s'individualise vis-à-vis du holisme religieux est indissociable du dispositif réflexif que constituent les Essais. Ceux-ci apparaissent comme une médiation sémiotique dans le sens où le langage loin d'être une simple traduction de la pensée, est partie prenante de l'élaboration intellectuelle elle-même, inachevée, mobile, en mouvement. Le langage peut être autre chose que la seule traduction d'une pensée « déjà là ». Aujourd'hui, cette conviction n'est partagée ni dans l'ensemble des sciences humaines, ni dans l'ensemble des disciplines scolaires (certaines d'entre elles sont en effet fondées sur une conception transitive du langage, envisagé comme simple notation de la pensée et déterminé par cette dernière). A l'inverse, l'affirmation d'un continuum entre « culture de la personnalité » et « culture savante » est une thématique centrale, dans notre histoire littéraire. Revendiquant cette histoire, l'article situe la problématique de « la » vérité scientifique à l'opposé tant du subjectivisme (et de ses dérives spiritualistes), que d'une scientificité établissant une frontière aussi artificielle que dogmatique entre le sujet (humain) du savoir et l'objet (humain) de ce savoir. C'est la raison pour laquelle les écrits réflexifs jouent un rôle clé dans les formations (initiale et continue) conduites par l'auteure dans le domaine de la professionnalisation aux métiers de la transmission et de la relation (formation d'enseignants, de directeurs de structures de formation, de travailleurs sociaux, de cadres de l'éducation et de l'accompagnement). Mieux définir les liens entre réflexivité, diversité et cultures de l'écrit contribue donc à élaborer un rapport (à soi, à autrui, à l'existence, à l'expérience, aux savoirs) qui permet à la fois de se relier (au sens de s'acculturer, se socialiser, s'historiciser, se resituer), de s'individualiser (au sens de s'autonomiser, de s'émanciper, de se séparer), d'objectiver des pratiques (sociales, professionnelles, apprenantes et, plus largement, existentielles) tout en subjectivant les savoirs vus, lus et entendus. Ce dernier point s'inscrit lui aussi dans une longue tradition que Michel Foucault notamment, a pris le soin d'analyser et dont les éléments clés sont précisés dans l'article. Inscrites dans cette tradition, les relations entre réflexivité et culture de l'écrit continuent à former une part intime de notre humanité post-moderne à condition que chaque sujet parlant puisse les renouveler tout en se transformant.
The article deals with the role of writing in developing a reflex paradigm that allows subjects (in training or research) to think about their multiple identities by connecting them with knowledge (Norway, anthropological, etc.), powerful enough to thrive without reducing it. It therefore contributes to the development of a reflex paradigm in education and training, in the socio-didactic perspective of languages and cultures.The first part is devoted to Montaigne, which opens ways with Les Essais to define reflexibility in a history. Montaigne said that a reflex text could be received as a text of ideas that would enrich our knowledge of people and society. It then shows that the consideration of various types of change and alterations is central to this preparation and to this textual approach. Lastly, he pointed out that the invention of textual forms and genres was necessary in order to translate and represent this diversity, as the 'soft and worried volubility' of his mind echoed the irretrievable diversity of reality.The ethical and political dimension was thus a prerequisite for reflexive activity. Emancipation from religious dogma, the search for new knowledge and the exploration of subjectivity are founding themes of Montaigne's work. His exploration of an 'internal' world that is individualised from religious holism is inextricably linked to the reflex mechanism of the Tests. They appear to be Semiotic mediation in the sense that language is far from just a translation of thought, but is part of the intellectual development itself, incomplete, mobile, moving. Language can be anything other than the only translation of a thought 'already there'. Today, this conviction is not shared in the humanities as a whole or in all school disciplines (some of them are based on a transitional concept of language, envisaged as a mere rating of thought and determined by it). On the other hand, the assertion of a continuum between 'personality culture' and 'learned culture' is a central theme in our literary history, ...
International audience ; L'article traite du rôle de l'écriture dans l'élaboration d'un paradigme réflexif permettant aux sujets (en formation ou en recherche), de penser leurs pluralités identitaires en maillant celles-ci avec des savoirs (langagiers, anthropologiques, etc.), suffisamment puissants pour la théoriser sans la réduire.Il contribue donc à l'élaboration d'un paradigme réflexif en éducation et en formation, dans la perspective sociodidactique des langues et des cultures.La première partie est consacrée à Montaigne qui ouvre avec Les Essais des voies permettant de situer la réflexivité dans une histoire. En effet, Montaigne indique qu'un texte réflexif peut être reçu comme un texte d'idées venant enrichir nos connaissances sur l'homme et la société. Il montre ensuite que la prise en compte du divers et des altérités est centrale dans cette élaboration et dans cette démarche textuelle. Il rappelle enfin que l'invention de formes et de genres textuels est nécessaire pour traduire et représenter cette diversité car la « volubilité souple et inquiète » de son esprit se fait l'écho de l'irréductible diversité de la réalité.On mesure ainsi combien la dimension éthique et politique est une condition nécessaire à l'activité réflexive. En effet, l'émancipation vis-à-vis du dogme religieux, la recherche de savoirs nouveaux et l'exploration de la subjectivité sont des thématiques fondatrices de l'œuvre de Montaigne. Son exploration d'un monde « intérieur » qui s'individualise vis-à-vis du holisme religieux est indissociable du dispositif réflexif que constituent les Essais. Ceux-ci apparaissent comme une médiation sémiotique dans le sens où le langage loin d'être une simple traduction de la pensée, est partie prenante de l'élaboration intellectuelle elle-même, inachevée, mobile, en mouvement. Le langage peut être autre chose que la seule traduction d'une pensée « déjà là ». Aujourd'hui, cette conviction n'est partagée ni dans l'ensemble des sciences humaines, ni dans l'ensemble des disciplines scolaires ...
International audience ; Cette contribution aborde la question du bilinguisme en prenant en compte les principales difficultés rencontrées par les locuteurs bilingues pour accéder aux usages normés de leurs deux langues, dans le contexte des cités populaires, en banlieue. Est analysé le sentiment d'insécurité linguistique ressenti d'une part, par un locuteur francophone (monolingue) et d'autre part, par des migrants dont le répertoire bilingue s'est construit en tension entre plusieurs normes. Il s'est constitué au contact de deux variétés du français évaluées de façon contradictoire (tandis que le français normé est valorisé à l'école et peu valorisé dans la communauté juvénile du quartier, à l'inverse le français valorisé dans la communauté juvénile est stigmatisé à l'école). Mais on voit également que « l'idiolecte parental » (R. Bouziri, 2002, 107) transmis en France au sein de la famille immigrée est loin d'être valorisé « au pays », où l'on se moque du parler des compatriotes, « touristes », venus y séjourner pendant leurs vacances. Après avoir rappelé les stratégies familiales mises en œuvre pour transmettre les langues de l'immigration, l'article explore quel rôle les politiques éducatives devraient continuer à jouer afin de faciliter l'acquisition des usages normés de ces langues et favoriser ainsi un bilinguisme dont les locuteurs puissent être fiers sur le plan symbolique et dont ils puissent tirer parti dans leurs stratégies de mobilité sociale. Car le facteur décisif est bien celui de l'enseignement scolaire et normé de la langue orale et écrite au collègue puis au lycée. C'est cet enseignement qui a favorisé le passage d'un modèle de langue familial populaire essentiellement oral à une version plus académique, la transformant en capital culturel susceptible d'être valorisé sur le marché de l'emploi. La stratégie mise en œuvre par les groupes hispanophone et lusophone prouve assez nettement l'importance de la reconnaissance institutionnelle des langues, l'importance qu'il y a à valoriser ce qui a été acquis dans l'entre-soi, au sein du groupe familial et du groupe de pairs, l'importance de l'enseignement d'une forme codifiée et normée des langues de l'immigration « en donnant accès aux élèves à leur forme écrite et ainsi légitimée » (C. Deprez, 2003, 42).
International audience ; Cette contribution aborde la question du bilinguisme en prenant en compte les principales difficultés rencontrées par les locuteurs bilingues pour accéder aux usages normés de leurs deux langues, dans le contexte des cités populaires, en banlieue. Est analysé le sentiment d'insécurité linguistique ressenti d'une part, par un locuteur francophone (monolingue) et d'autre part, par des migrants dont le répertoire bilingue s'est construit en tension entre plusieurs normes. Il s'est constitué au contact de deux variétés du français évaluées de façon contradictoire (tandis que le français normé est valorisé à l'école et peu valorisé dans la communauté juvénile du quartier, à l'inverse le français valorisé dans la communauté juvénile est stigmatisé à l'école). Mais on voit également que « l'idiolecte parental » (R. Bouziri, 2002, 107) transmis en France au sein de la famille immigrée est loin d'être valorisé « au pays », où l'on se moque du parler des compatriotes, « touristes », venus y séjourner pendant leurs vacances. Après avoir rappelé les stratégies familiales mises en œuvre pour transmettre les langues de l'immigration, l'article explore quel rôle les politiques éducatives devraient continuer à jouer afin de faciliter l'acquisition des usages normés de ces langues et favoriser ainsi un bilinguisme dont les locuteurs puissent être fiers sur le plan symbolique et dont ils puissent tirer parti dans leurs stratégies de mobilité sociale. Car le facteur décisif est bien celui de l'enseignement scolaire et normé de la langue orale et écrite au collègue puis au lycée. C'est cet enseignement qui a favorisé le passage d'un modèle de langue familial populaire essentiellement oral à une version plus académique, la transformant en capital culturel susceptible d'être valorisé sur le marché de l'emploi. La stratégie mise en œuvre par les groupes hispanophone et lusophone prouve assez nettement l'importance de la reconnaissance institutionnelle des langues, l'importance qu'il y a à valoriser ce qui a ...
International audience ; La mobilité sociale et culturelle constitue l'un des objets que pense le sujet contemporain lorsqu'il élabore le sens de son histoire. Dire son histoire consiste, dans cette perspective, à éprouver l'emprise qu'elle exerce sur soi-même et à analyser la complexité des structures sociales qui semblent perpétuer cette emprise. L'implication du sujet pour dire, analyser et comprendre son histoire se traduit non seulement par sa volonté d'attribuer du sens à son inscription socio-historique, mais également par sa capacité à remettre ce sens en mouvement, dans un dialogue avec autrui.Cette utilisation réflexive du savoir engage en retour la responsabilité politique et éthique des chercheurs et des formateurs, penseurs et/ou « passeurs » de ces savoirs. Dans ce type de dispositif, le chercheur quitte en effet sa position d'extériorité aux « objets » qu'il étudie, pour découvrir et occuper la position d'un sujet co-produisant des savoirs dans le cadre d'une série de relations intersubjectives et sur un mode dialogique. Dans cette posture clinique, il invite le sujet à explorer différentes situations vécues dans des milieux sociaux qui ne parlent pas la même langue et/ou ne « se parlent » pas entre eux, ou entre diverses régions du monde qui ne se comprennent pas, ne se reconnaissent pas ou ne s'adressent plus la parole. Or, la forte mobilité du sujet contemporain peut l'inciter à faire « dialoguer » ses cultures. Il s'agit alors de créer des espaces qui autorisent le sujet à une représentation de son existence sociale comme n'étant plus forgée en référence à un seul monde (que ce soit un seul monde « national » ou un seul monde socioprofessionnel), mais au carrefour de mondes différents.
International audience ; La mobilité sociale et culturelle constitue l'un des objets que pense le sujet contemporain lorsqu'il élabore le sens de son histoire. Dire son histoire consiste, dans cette perspective, à éprouver l'emprise qu'elle exerce sur soi-même et à analyser la complexité des structures sociales qui semblent perpétuer cette emprise. L'implication du sujet pour dire, analyser et comprendre son histoire se traduit non seulement par sa volonté d'attribuer du sens à son inscription socio-historique, mais également par sa capacité à remettre ce sens en mouvement, dans un dialogue avec autrui.Cette utilisation réflexive du savoir engage en retour la responsabilité politique et éthique des chercheurs et des formateurs, penseurs et/ou « passeurs » de ces savoirs. Dans ce type de dispositif, le chercheur quitte en effet sa position d'extériorité aux « objets » qu'il étudie, pour découvrir et occuper la position d'un sujet co-produisant des savoirs dans le cadre d'une série de relations intersubjectives et sur un mode dialogique. Dans cette posture clinique, il invite le sujet à explorer différentes situations vécues dans des milieux sociaux qui ne parlent pas la même langue et/ou ne « se parlent » pas entre eux, ou entre diverses régions du monde qui ne se comprennent pas, ne se reconnaissent pas ou ne s'adressent plus la parole. Or, la forte mobilité du sujet contemporain peut l'inciter à faire « dialoguer » ses cultures. Il s'agit alors de créer des espaces qui autorisent le sujet à une représentation de son existence sociale comme n'étant plus forgée en référence à un seul monde (que ce soit un seul monde « national » ou un seul monde socioprofessionnel), mais au carrefour de mondes différents.
International audience ; This contribution discusses the notion of (pluri) literacy, in connection with the conceptualizations of plurilingualism (s), by seeking to bring to light some of the forms of ideologies / ideologizations which configure its main springs in sociolinguistics and language didactics. . We underline the importance of questioning our conceptions of the text, of textual practices, of the norm, of plurilingualism and of pluriliteracy, by questioning their perceptual, aesthetic and creative dimensions in spaces of mobility and contacts. We clarify some of our ethical and political positions in DDL, a discipline located at the meeting of the individual and the social, which is interested in the learning subject, while contributes to society. ; Cette contribution discute la notion de (pluri)littératie, en lien avec les conceptualisations du ou des plurilinguismes, en cherchant à mettre au jour quelques-unes des formes d'idéologies/idéologisations qui en configurent les principaux ressorts en sociolinguistique et en didactique des langues. Nous soulignons l'importance d'interroger nos conceptions du texte, des pratiques textuelles, de la norme, du plurilinguisme et de la plurilittératie, en en questionnant les dimensions perceptuelles, esthétiques et créatives dans des espaces de mobilité et de contacts. Nous clarifions quelques-unes de nos positions éthiques et politiques en DDL, une discipline située à la rencontre de l'individu et du social, qui s'intéresse au sujet apprenant, tout en contribuant à faire société.
International audience ; Cette contribution discute la notion de (pluri)littératie, en lien avec les conceptualisations du ou des plurilinguismes, en cherchant à mettre au jour quelques-unes des formes d'idéologies/idéologisations qui en configurent les principaux ressorts en sociolinguistique et en didactique des langues. Nous soulignons l'importance d'interroger nos conceptions du texte, des pratiques textuelles, de la norme, du plurilinguisme et de la plurilittératie, en en questionnant les dimensions perceptuelles, esthétiques et créatives dans des espaces de mobilité et de contacts. Nous clarifions quelques-unes de nos positions éthiques et politiques en DDL, une discipline située à la rencontre de l'individu et du social, qui s'intéresse au sujet apprenant, tout en contribuant à faire société.
International audience ; This contribution discusses the notion of (pluri) literacy, in connection with the conceptualizations of plurilingualism (s), by seeking to bring to light some of the forms of ideologies / ideologizations which configure its main springs in sociolinguistics and language didactics. . We underline the importance of questioning our conceptions of the text, of textual practices, of the norm, of plurilingualism and of pluriliteracy, by questioning their perceptual, aesthetic and creative dimensions in spaces of mobility and contacts. We clarify some of our ethical and political positions in DDL, a discipline located at the meeting of the individual and the social, which is interested in the learning subject, while contributes to society. ; Cette contribution discute la notion de (pluri)littératie, en lien avec les conceptualisations du ou des plurilinguismes, en cherchant à mettre au jour quelques-unes des formes d'idéologies/idéologisations qui en configurent les principaux ressorts en sociolinguistique et en didactique des langues. Nous soulignons l'importance d'interroger nos conceptions du texte, des pratiques textuelles, de la norme, du plurilinguisme et de la plurilittératie, en en questionnant les dimensions perceptuelles, esthétiques et créatives dans des espaces de mobilité et de contacts. Nous clarifions quelques-unes de nos positions éthiques et politiques en DDL, une discipline située à la rencontre de l'individu et du social, qui s'intéresse au sujet apprenant, tout en contribuant à faire société.